Salut à vous,
Bienvenue dans le 13ème numéro de Propagations.
Vous êtes déjà 617 à me lire, merci 🧡 !
Dans ce numéro, je teste un nouveau format pour cette newsletter. Une édition plus courte, pour apporter une réponse concrète aux questions que se posent souvent les avocat.e.s. Des questions simples mais qui touchent souvent à des sujets plus profonds : le rapport au travail, au client, à l’équipe, à soi-même.
Ce format court ne remplace pas les longues éditions de réflexion, mais les complètent. Pour vous y retrouver, tout sera dans le titre :
Emoji 🌊 : format long - lame de fond - réflexion profonde pour changer votre vision métier - temps de lecture 5-7 min.
Emoji 💨 : format court- brise légère - réponse concrète à question concrète - temps de lecture 1-2 min.
Dans ce premier format court 💨, on se demande comme dire non sans culpabiliser. Si ça vous plaît, rendez-vous en fin de newsletter pour voter pour la prochaine question !
Ça vous va?
La question du jour : comment dire non sans culpabiliser?
Un client veut son acte pour un délai impossible. Un collab frappe à votre porte alors que vous êtes concentré.e sur le dossier du siècle. Une consœur vous demande pour la Nième fois de la dépanner dans un dossier.
Vous devriez dire non, et pourtant vous n’y arrivez pas.
Faiblesse d’esprit? Trop gentil? Pas du tout. Vous vivez simplement la peur de décevoir. Peur d’être en dessous de l’idéal du “bon avocat”, du “bon manager”, du “bon confrère”. Parce qu’on a appris que dire non, c’est être méchant.
Le vrai enjeu : savoir à quoi dire oui
Pourtant, ne pas savoir dire non aux autres, c’est se dire non à soi. Non à la qualité que je tiens à apporter au client même s’il est pressé. Non au temps tranquille avec mon équipe. Non à mon organisation et ma concentration. Et au final, les autres en pâtiront davantage que si j’avais posé mes limites.
Imaginez plutôt à quoi vous avez envie de dire oui - votre temps, votre énergie, votre expertise - et respectez-le. Prenez le contrôle de ce que vous acceptez, et refusez le reste.
Alors, comment on fait?
Assumez. Ne vous justifiez pas de ne pas être disponible. Vous en avez le droit. Fermez le débat.
Différez. Remplacez le “non” par “pas maintenant”. Et proposez un créneau acceptable, que vous pourrez tenir.
Cadrez. Expliquez calmement dans quelles conditions vous pourrez dire oui. Et tenez vous engagements.
Et si vous commenciez par dire un “non” par jour, cette semaine, ça donnerait quoi?
Passez une belle semaine, et surtout, prenez soin de vous 🧡
Noréa